Le Tamaryokucha, parfois appelé « guricha », est un thé vert étuvé moins malaxé que le fameux Sencha. Ses feuilles forment des arcs de cercle, d’où son nom « sphères de thé vert ». Il a été inventé pour séduire les pays du Moyen-Orient ou encore la Russie, habitués à consommer du thé vert chinois revêtant cette forme arrondie. Son cousin est le Kamairicha.
Ces belles feuilles en demi-lune donnent à voir un vert bouteille profond et exhalent de parfums de cuisine très odorants : tomates, basilic, pain blanc… Lorsqu’on déguste, la sensation d’une tarte à l’épinard ou d’une quiche aux légumes s’impose délicieusement à nous, suivi d’un bel umami. L’aftertaste, quant à lui, donne dans les herbes parfumées : basilic séché et notes mentholées…
Il fait des merveilles infusé à froid, donnant des notes intenses de fruits tropicaux comme la mangue ou le fruit de la passion mais aussi une saveur umami inoubliable.
En effet, ce thé vert a été ombragé 10 jours avant sa récolte pour maximiser cette longueur en bouche et offrir une teinte d’un vert profond.
Ces thés sont régulièrement distribués en France sans qu’il ne soient pour autant bien expliqués. À l’origine le terme Tamaryokucha se réfère à la forme des feuilles et englobe deux types de thé : on distingue les mushi-guri ou mushi-sei pour les thés réalisés à la vapeur, très similaires aux Sencha, comme c’est le cas pour celui-ci et les kamairi-sei ou kama-guri pour ceux passées au chaudron suivant la méthode chinoise.
Voici un thé tout à fait agréable pour varier du Sencha. Amateurs de verdure et autres curieux, foncez !
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