Après trois ans de sourcing, dégustation et sélection, nous sommes fiers de vous proposer la perle rare du thé blanc japonais, la définition même du printemps retrouvé… C’est comme si on avait capturé le parfum unique et délectable des feuilles fraîches en plein flétrissage !
Vous le savez, chez Curiousitea, le thé rare, c’est à nos yeux tout un art ! Toujours à la recherche de curiosit(h)és à part, nous scrutons les marchés de thé et visitons un maximum de plantations et de producteurs afin de vous dénicher des choses que vous ne verrez sans doute pas ailleurs.
Pour beaucoup, dont les japonais eux-même, le thé blanc du Japon est un mythe, et s’il existe, il est sans doute vu comme très peu maîtrisé. Ce nouveau sourcing transforme l’essai en une réussite et à de quoi remettre les choses en perspective. Un micro-lot en quantité très limitée puisque le producteurs ne produit que 2 à 3 kilos à l’année et ne le présente que lors de grandes occasions !
De prime abord, les feuilles entières, non façonnées, frêles et impeccables, dévoile une quantité impressionnante de bourgeons, prouvant qu’il s’agit là d’une cueillette fine (1 bourgeon, 2 feuilles). Cet ensemble harmonieux et volumineux donne à voir un joli camaïeu de vert : militaire, kaki, avocat, prairie, le tout parsemé de pointes argentées, couvertes d’un duvet. Ce vert prononcé, souvent égaré à la fin du process chez beaucoup de thés blancs, témoigne d’un séchage efficace, le producteur ayant su conserver toute la richesse des feuilles fraiches. Mais c’est au nez que cette fraicheur est à son meilleur : d’une intensité rare, le parfum est ennnivrant. Il se situe entre les senteurs de primeur : concombre, courgette, asperge et quelque chose de lacté, voire beurré, notamment après avoir préchauffé les feuilles… En filigrane, on ressent aussi quelque chosoe de frais et floral, inhérent à beaucoup de crus de cette famille de thé.
Après infusion, la liqueur limpide, parsemée de petit duvet à la surface ou keba en japonais, donne à voir un beau jaune pâle. Au nez, on retrouve la note florale et beaucoup de fraicheur. Lorsqu’on déguste le breuvage, c’est d’abord l’aspect végétal qui prime : les fleurs des champs, le foin, les herbes aromatiques… Puis, une agréable astringence se dessine, nous faisant saliver, pour ainsi décupler les saveurs en bouche. Ce bel effet nous rappelle les Darjeeling de Printemps. Un vent de fraicheur souffle alors, embaumant le palais, avec une pointe presque mentholée. L’empreinte, d’une longueur notable pour un thé blanc, nous emmène presque vers un umami discret, et toujours cette grande fraicheur d’herbes parfumées qui termine de nous faire voyager…
Un thé maîtrisé et délectable qui tient la comparaison avec des grands crus de Yin Zhen ou de Pai Mu Tan.
Nous avons eu la chance de croiser la route de Keiichiro-san lors de notre dernier voyage au Japon, en 2019. Il exposait et vendait ses différents thés rares lors d’une Daichakai dans un sanctuaire à Kyôto. Vous pouvez revivre cette journée au travers de cette vidéo :
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